Allez ! un petit verre de névroglie !

La capacité étonnante du cerveau à faire des représentations aussi émotionnellement chargées qu’une véritable situation purement végétative, est telle que cette intensité est équivalente à la vraie vie : c’est la vie en vraie purement cérébrale, de plus, interprétée par le végétatif, c’est à dire « vraie ».

Le cerveau à cette étonnante capacité à se faire des représentations dont l’émotion est aussi chargée que lors de l’être d’une véritable situation, que cette intensité est équivalente à un véritable vécu : c’est la vie en vraie purement végétative, de plus, rétro-interprétée par le cérébral, c’est à dire vécue en « vraie », bien que ce soit là un procédé absolument incertain.

L’étonnante capacité de notre cerveau à se faire des représentations des vessies pour des lanternes (on sait qu’il fut un temps où la lanterne signifiait autre chose qu’une vessie) à partir d’une seule image, fait qu’il devient le mage de ses propres images qu’il vit absolument comme déjà, présentement ou à venir vécues.

J’ai vu avec une intensité telle qu’elles étaient véritablement vécues, de mes propres yeux, des images projetées sur l’écran de «  Si c’est mon destin, on s’arrangerait ? », que j’ai un instant été en pouvoir de jurer les avoir vécues (ce qui est absolument vrai tant du point de vue du cerveau qui les produites que du Système Neuro-Végétatif qui les a vécues) qu’il est possible non seulement que cette émotion perdure alors que la vérité hors-image aie disparue, mais aussi que cette image restât comme absolu du monde : vécue seulement pour elle-même sur un écran à travers soi.

L’intensité avec laquelle le cerveau peut se vivre semblablement au vécu à partir d’une image qu’il en a, est telle que, s’il n’avait pas cette perception, elle serait équivalente à ce vécu.

On voir bien qu’est soulignée ici, l’ambiguité entre la réalité et sa représentation et que des circonstances rendent difficilement distinguables, à moins d’adopter un parti-pris initial en oubliant de lui donner la souplesse qu’une telle disposition de la vie se propose devant soi. Je me demande parfois si notre destin n’est pas uniquement de discuter d’image-s : c’est possible que oui, encore que pour quelle réalité ?

La capacité étonnante qu’a le cerveau de se représenter des images pour du vécu est suffisamment puissante pour que ces images passent comme vécues… ce qui n’est pas le cas, bien que ces images ne soient quasiment que le seul moyen de vivre du cerveau.

 

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